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Financement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des communautés locales par les communes

Financement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des communautés locales par les communes | Pro-ARIDES

Pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations, les collectivités territoriales, particulièrement les communes, doivent d’abord jouer un rôle d’initiateur (planification), un rôle de directeur (mobilisation et mise à disposition des fonds) et enfin et surtout, un rôle de facilitateur (mobilisation des parties prenantes).

Il existe un potentiel de financement à exploiter en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle dans les communes. Ces potentialités ont été constatées au niveau étatique à travers les fonds spéciaux (ANICT) et les ressources fiscales de l’État central transférées aux communes. Il existe également un potentiel au niveau des divers partenaires de développement (ONG, projets, diaspora) qui priorisent le renforcement des capacités et les investissements liés à la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

La Loi sur le partenariat public-privé et ses décrets d’application est aussi un potentiel institutionnel non négligeable pour mettre à contribution les ressources des partenaires privés, notamment dans la fourniture ou la gestion de services ou d’infrastructures d’intérêt public, particulièrement, dans le cadre de la stratégie nationale d’aménagement du territoire qui classe la zone d’intervention Pro-ARIDES dans celle de « type 3 : territoires céréaliers avec de fortes potentialités agropastorales ». Elle offre une opportunité de collaboration avec les acteurs privés des chaînes de valeur agricoles, y compris la mobilisation et la gestion des fonds.

Le renforcement de la confiance entre les gestionnaires des communes et les acteurs (privés) des chaînes de valeur agricoles facilite la mobilisation des ressources financières internes (fiscalité locale, appui en espèces ou en nature de la diaspora). Cela vise à mettre fin à la crise de confiance légendaire qui existe entre la population et les gestionnaires des communes, par manque de transparence et de redevabilité, autour de la gestion des biens et services publics. L’inclusion sociale (femmes, jeunes, personnes déplacées internes) en matière de gouvernance comme base pour assurer une participation citoyenne au financement local de la sécurité alimentaire et nutritionnelle est également un prérequis. Elle facilitera l’appropriation par ces groupes ordinairement exclus du processus de prise de décisions et de leur application, et renforcera leur confiance dans la gestion des biens et services publics.Elle offre une opportunité de collaboration avec les acteurs privés des chaînes de valeur agricoles, y compris la mobilisation et la gestion des fonds.

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