« Des femmes et jeunes bénéficiaires des jardins de cases, des jardins nutritifs, des jardins communautaires et des sites de récupération des terres dégradées sont outillés dans la fabrication de Biopesticides ».
Au Burkina Faso, le secteur primaire constitué par l’agriculture et l’élevage, emploie entre 80 et 85 % de la population active et contribue à plus de 30% au PIB. Cependant, le faible rendement agricole dû aux moyens de production assez rudimentaires et aux aléas climatiques rend cette partie de la population vulnérable. En plus, la volatilité des prix des produits alimentaires accentuent la vulnérabilité de ces ménages. Également, l’on assiste de nos jours à une utilisation massive des produits chimiques pour le traitement phytosanitaire des végétaux. L’exposition des populations et des végétaux est devenu un problème de santé public à cause de l’ingestion de la toxicité de ces produits.