L’analyse du système alimentaire et nutritionnel (SAN) des ménages pastoraux montre qu’entre 40 et 59 % d’entre eux sont pauvres ou très pauvres. Ils ne peuvent pas vivre de leur propre production animale, mènent plusieurs activités génératrices de revenus pour manger et dépendent des dons. Leur régime alimentaire couvre à peine leurs besoins énergétiques mais est insuffisamment diversifié pour obtenir les nutriments nécessaires qui préviennent les carences et maladies, surtout en période de soudure.

Plusieurs facteurs et tendances affectent la résilience des ménages et leur sécurité alimentaire et nutritionnelle (SAN) : les facteurs de fond sont l’insécurité, une gestion peu durable et peu inclusive des ressources naturelles, et le coût de revient élevé du bétail vendu au marché. D’autres facteurs sont les aléas climatiques, l’accès restreint aux services vétérinaires et aux intrants, et la performance restreinte des organisations pastorales. Face à ces facteurs, des pasteurs commencent à diversifier leurs stratégies de moyens d’existence. Leur SAN future dépend surtout de 2 facteurs particuliers que sont la gestion des ressources naturelles et le marché.

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